• Rendu 2013.10.24


    Avant commencer avec les propositions spécifiques, il faut analyser et comprendre le contexte où tienne lieu le projet du cours, précisément au cœur du centre-ville de Don Benito. À vraie dire, nous ne parlons pas tout simplement d’un «édifice» mais plutôt d’une partie du tissue urbain, un espace qui doit s’insérer dans le réseau urbain qui ne s’arrête pas dans la question du bâti, mais qui comprends aussi les personnes, les voitures, l’énergie, l’économie et bien sûr, l’habitat. Comme Sou Fujimoto nous explique : "le flux et l’intensité des gens créent un endroit spécial". À même titre, il faut étudier l’emplacement pas seulement par rapport au contexte plus proche, mais aussi comme faisant partie d’une série d’espaces publiques qui le "client" veut mettre en relation. Alors, il faut se demander que c’est que nous allons proposer comme nouvel espace collective. Nous pouvons parler ici d’un parcours sensorielle à grande échelle qui doit établir une gradation pas du publique au privé, mais de la collectivité vers l’individu. Il y aura quatre groupes et chacun a été assigné un espace ouvert pour une étude approfondie de son fonctionnement et caractère.

    01.- Suivant les zones fixées sur le fichier Acad, il faut faire une maquette à 1/300, qu’au minimum puisse nous donner une idée du volume bâti (matériel libre), mais qu’au même temps peux aussi incorporer d’autres arguments d’après la cartographie en deux dimensions qui doit l’accompagner. Les limites de cette maquette ne s’arrêteront pas dans le "cadre" proposé, mais le feront dans un point à définir selon les arguments du groupe. 

    02.- Le groupe doit aussi travailler sur la base cartographique et objective contenue dans la documentation du concours pour la refaire en tenant compte des regards différenciés qu’ils pourront apporter. Elle manque beaucoup d’information nécessaire pour comprendre la portée de la situation actuelle: soit les visuelles, le rapport vide/plein, le flux de personnes ou de voitures, lumière/ombre, couleurs, façades, végétation, limites, commerces, accès aux bâtiments…. toute cette information donnera lieu à des nouvelles cartographies qui seront rendues au format DIN-A1 dans plusieurs panneaux, qui comme des différents "couches" nous permettrons "faire visible l’invisible". Je parle ici de cartographies, ce qui veut dire que le contenu doit tirer parti et développer des outils graphiques et pas de longs textes. Ce double approche à travers de la maquette et de la cartographie doit finir par une évaluation du fonctionnement de cet espace publique et une critique constructive sur l’état actuel. Le groupe doit établir un discours structuré qui montre clairement la recherche effectuée et les résultats obtenus.

    03.- Comme point final, chaque groupe (soit une personne, soit tout l’ensemble) aura une exposition orale d’un projet en format Powerpoint sur un minimum de 15 minutes: la Bibliothèque de l’Université d’Art de Musashi (Sou Fujimoto), le Bâtiment du Studios dans l’Institute Technologique de Kanagawa (Junya Ishigami), l’École Montessori (Hermann Hertzberger) et l’Orphelinat à Amsterdam (Aldo van Eyck). En plus des questions du contexte, construction et même étapes du développement, l’approche doit découvrir et mettre en valeur les outils ou les solutions qui permettent comprendre comment les architectes ont travaillé sur la question de la transition entre l’individu et la collectivité.

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