Nous avons ici un travail des plus brillantes de ce semestre, surtout par deux grandes raisons. D’abord, l’étudiant a été capable encore une fois de coordonner l’espace, la structure et le programme avec une seule opération, ce qui parle d’une cohérence interne du projet, d’une systématisation qui aurai permis le projet de s’étendre sur une surface plus grande (selon le concept du mat-building) et d’une optimisation des moyens. Ensuite, le projet avait parti d’une référence architecturale initiale duquel elle a su tirer parti pour développer un nouveau système de logement collectif en ajoutant des nouveaux outils d’analyse et réflexion par rapport au contexte urbain.
1.- Le système s’écoule à partir de la superposition de trois types de poutres de 1,5m d’hauteur selon une trame modulée chaque 3,75m. Pourquoi trois types et pourquoi cette hauteur en lieu de 3m? Il s’agit d’un équilibre entre la question structurelle, c’est-à-dire, la distance nécessaire à couvrir sans supports intermédiaires afin de libérer le rez-de-chaussée, et la question fonctionnelle, c’est-à-dire, la distribution du programme résidentiel et la caractérisation de chaque espace du logement par rapport à la présence ou l’absence de la poutre.
Comme nous le voyons sur les plans ou dans la coupe transversale ci-joint au début, les poutres vont offrir un cadre spatial où les planchers vont se superposer colonissant l'espace selon certaines règles:
01-Les poutres-type, suivant las possibilités d’imbrication avec le programme résidentiel indiquées ci-dessous.
02-Un gradient vertical de lumière et ventilation qui assure l’habitabilité des espaces à chaque étage
03-Les relations avec le contexte proche: parcours reliant le périmètre, le dialogue avec les hauteurs des bâtiments existants ou le ciel.
Même si au début l’étudiant pensait qu’il avait trop de degrés de liberté, les contraints imposés par le système et les conditions du contexte lui ont permis "découvrir" la richesse et la hiérarchie des espaces à l’intérieur. Il faudrait suivre comme un certain "automatisme", de façon à que l’organisme vivant qu’elle a créé lui indique les possibilités réelles de transformation, suivant cette idée assez poétique de Michelangelo capable de travailler le bloc de pierre afin de révéler ce qu'il y avait à l'intérieur. Ainsi sont "dessinés" des types des logements très variés (ci-dessous), le même système constructif étant capable d'assurer à chaque habitant un appartement vraiment exclusif par rapport aux autres, lui apportant le facteur d’individualité dans une structure collectif. Peut-être la magnifique qualité graphique des plans n’a pas arrivé aux images rendues qui ne partagent pas le même esprit du projet et c’est pour ça que j’ai voulu les éliminer de cette courte présentation. La superbe maquette de travail en carton que l'étudiant a fait pour comprendre la complexité des espaces proposés peut être consulté dans son blog personel : http://ensapb-shisiyu.blogspot.fr/
1.- Le système s’écoule à partir de la superposition de trois types de poutres de 1,5m d’hauteur selon une trame modulée chaque 3,75m. Pourquoi trois types et pourquoi cette hauteur en lieu de 3m? Il s’agit d’un équilibre entre la question structurelle, c’est-à-dire, la distance nécessaire à couvrir sans supports intermédiaires afin de libérer le rez-de-chaussée, et la question fonctionnelle, c’est-à-dire, la distribution du programme résidentiel et la caractérisation de chaque espace du logement par rapport à la présence ou l’absence de la poutre.
01-Les poutres-type, suivant las possibilités d’imbrication avec le programme résidentiel indiquées ci-dessous.
02-Un gradient vertical de lumière et ventilation qui assure l’habitabilité des espaces à chaque étage
03-Les relations avec le contexte proche: parcours reliant le périmètre, le dialogue avec les hauteurs des bâtiments existants ou le ciel.
Même si au début l’étudiant pensait qu’il avait trop de degrés de liberté, les contraints imposés par le système et les conditions du contexte lui ont permis "découvrir" la richesse et la hiérarchie des espaces à l’intérieur. Il faudrait suivre comme un certain "automatisme", de façon à que l’organisme vivant qu’elle a créé lui indique les possibilités réelles de transformation, suivant cette idée assez poétique de Michelangelo capable de travailler le bloc de pierre afin de révéler ce qu'il y avait à l'intérieur. Ainsi sont "dessinés" des types des logements très variés (ci-dessous), le même système constructif étant capable d'assurer à chaque habitant un appartement vraiment exclusif par rapport aux autres, lui apportant le facteur d’individualité dans une structure collectif. Peut-être la magnifique qualité graphique des plans n’a pas arrivé aux images rendues qui ne partagent pas le même esprit du projet et c’est pour ça que j’ai voulu les éliminer de cette courte présentation. La superbe maquette de travail en carton que l'étudiant a fait pour comprendre la complexité des espaces proposés peut être consulté dans son blog personel : http://ensapb-shisiyu.blogspot.fr/
0 commentaires → La maison en POUTRES, par Siyu Shi / Studio 7
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