La revue A+U nº522 nous a fournie tout un ensemble de maquettes d’après les agences les plus puissantes à l’écart de son échelle. Une partie est dédiée à ces modèles dits de "présentation" : conçus à posteriori du processus pour que le client puisse comprendre la matérialisation du projet. Néanmoins, à cette étape de notre Studio, la maquette doit devenir un vrai outil de travail, de pensée, de réflexion. C’est le début d’une démarche encore à cristalliser, c’est une expérimentation qui doit tirer parti du matériel dont elle est faite. Soit-elle plastique, savon, carton mousse, métal ou carton, le choix accompagne une première conception et on pousse cet outil jusqu’au but pour faire visibles les idées. Des nouveaux matériaux hors de commun nous permettent échapper des conventions assez proches à la "représentation" du projet.
Trois zones de "friction" sont à débattre pour cette première insertion sur le contexte. D’abord le contact du bâtiment avec le sol. C’est où notre vrai rez-de-chaussée ? Quelle est l’empreinte de l’édifice ? Ensuite le rapport programmatique : résidentiel, tertiaire et éventuellement, parking. Quels sont les enjeux desquels on peut profiter de ce dialogue? Comment vont cohabiter ces atmosphères ? Troisième, le découpage avec le ciel, le bâtiment à l’échelle urbain, la question de la verticalité, le plan libre mais aussi la coupe libre. Ce dialogue issu d’une mixité voulue par notre client peut nous fournir un premier point d’appui et de réflexion sur les transitions des espaces, le rapport individuel-collective et dans un certain moment qui viendra plus loin, la structure comme faisant partie du processus.
0 commentaires → Maquette rendu 2014.11.06
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