• Enric Miralles: maquettes et ordinateurs


    À l’agence, nous utilisons beaucoup l'ordinateur. Mais je n’aime pas trop travailler avec les ordinateurs dans les premières étapes. Je préfère la «matérialité» des modèles. Je suis sûr que la technologie va changer très rapidement et qu’ils seront bientôt beaucoup plus faciles à utiliser pour développer des idées et de gérer l'information. Mais pour l'instant, mon problème avec les ordinateurs, c’est que même s’ils sont très bons pour des questions techniques et la communication avec les consultants et ingénieurs, je crois qu'il y a une certaine manque de gravité qui rend difficile d'imaginer les choses d'une manière globale.

    Et étrangement au même temps, l'ordinateur demande trop d'information. Une image générée par ordinateur est presque trop terminée. Si vous le laissez inachevée, elle semble manquer quelque chose. Si la fin on ne voit pas l'ombre et la réflexion, on est déçu. Elle doit être complète, centimètre à centimètre. Pas de place à l'interprétation. Je crois que ce genre de spécificité et l'achèvement est plus un problème qu'une aide.

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